Une pénurie de main-d’œuvre a coûté aux entreprises de la Nouvelle-Écosse une somme impressionnante de 1 milliard de dollars en opportunités manquées en 2022. Selon Become A Canadian, les entreprises des secteurs de la construction et de la fabrication ont raté des ventes potentielles et des opportunités de contrat en raison d’un effectif limité.
Selon Duncan Robertson, analyste principal en politiques en Nouvelle-Écosse à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) :
"Les pénuries de main-d'œuvre posent un problème sérieux pour la moitié de nos membres en Nouvelle-Écosse. Bien que nous reconnaissions qu'une pénurie de travailleurs soit un problème pour de nombreux secteurs, nous, dans les industries de la construction et de la fabrication, avons manqué le plus d'opportunités en raison du manque de main-d'œuvre. Le paysage mondial a changé, et le coût des affaires et le coût de la vie ont considérablement augmenté. Nous avons donc besoin d'assez de main-d'œuvre pour attirer et conserver les opportunités commerciales."
Duncan Robertson, Analyste Principal en Politiques
Become A Canadian pourrait confirmer que les conséquences de ces pénuries de main-d’œuvre sur les communautés sont énormes. Par exemple, ces opportunités manquées dues à la pénurie de main-d’œuvre peuvent affecter la capacité d’un propriétaire d’entreprise à rembourser sa dette ou à étendre et soutenir sa communauté.
Des milliers d'ouvriers spécialisés étrangers nécessaires avant 2030
Les responsables provinciaux de la Nouvelle-Écosse ont annoncé que plus de 10 000 nouveaux ouvriers spécialisés seront nécessaires dans la province d’ici 2030.
Become A Canadian indique que le gouvernement se tourne vers l’immigration pour remédier à cette pénurie de main-d’œuvre. Ils prennent plusieurs dispositions pour s’assurer que des individus hautement qualifiés sont amenés en Nouvelle-Écosse pour pourvoir les postes disponibles.
Certains responsables ont récemment assisté à un événement spécifique à la construction à Londres, en Angleterre, pour interagir avec des personnes qualifiées qui souhaitent travailler au Canada. Au moins 800 personnes y ont assisté, et plus de 140 candidats à fort potentiel sont déjà en cours d’examen.
